" François Fillon a promis dimanche dans son discours à Sablé (Sarthe) de «traquer toutes les démissions de la société française et d’abord celles de l’école», proposant notamment de revoir l’enseignement de l’Histoire pour privilégier le "récit national"". Ainsi commençait un article, paru dans le journal Libération le 28 août 2016.
L’école occupe une place centrale dans les discours politiques, en particulier quand il s’agit de critiquer les évolutions sociales jugées négatives, qu’il s’agisse de l’augmentation des incivilités et des actes de petite délinquance ou du recul de la citoyenneté. Au mieux, on reproche à l’école de ne pas réussir à intégrer les individus dans la société, au pire, on lui reproche de ne plus savoir enseigner les vraies valeurs. L’enseignement de l’histoire figure en bonne place dans les procès contre l’école et les injonctions contradictoires qui l’accablent aujourd’hui, dans un contexte de pré-campagne pour les élections présidentielles. Comment expliquer un tel investissement par le politique de ce qui n’est après tout, pour beaucoup d’élèves, qu’une matière parmi d’autres? Lire la suite sur Nonfiction.fr.
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