La question revient de nouveau dans le débat à l’occasion de la discussion de la loi sur l’instruction obligatoire à l’école. Un député LR propose de supprimer l’enseignement de l’égalité femmes-hommes « pour ne pas choquer les enfants » et empêcher leur « politisation » par des associations néfastes ; un autre propose de supprimer l’éducation sexuelle.
La question de l’éducation à l’égalité filles-garçons, inséparable de celle de l’éducation à la sexualité, est devenue une obsession dans les débats sur l’école, au même titre que la place des apprentissages fondamentaux, prétendument reléguée au second plan par la « pédagogisation » des pratiques, et celle de l’histoire nationale, qui aurait été évincée des programmes. Située à droite de l’échiquier politique, la méfiance envers l’enseignement scolaire de l’égalité filles-garçons et l’éducation sexuelle renvoie à une peur plus profonde de la « théorie du genre ».
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