Histoire et géographie pour tous

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Derniers articles

L'égalité, pas mon genre! Ou qui a peur du genre à l'école?

La question revient de nouveau dans le débat à l’occasion de la discussion de la loi sur l’instruction obligatoire à l’école. Un député LR propose de supprimer l’enseignement de l’égalité femmes-hommes « pour ne pas choquer les enfants » et empêcher leur « politisation » par des associations néfastes ; un autre propose de supprimer l’éducation sexuelle. La question de l’éducation à l’égalité filles-garçons, inséparable de celle de l’éducation à la sexualité, est devenue une obsession dans les débats sur l’école, au même titre que la place des apprentissages fondamentaux, prétendument reléguée au second plan par la « pédagogisation » des pratiques, et celle de l’histoire nationale, qui aurait été évincée des programmes.  Lire la suite.


Quand l'école protégeait en l'enfant la dignité de l'individu

Le choc d’un film tourné avec les petits réfugiés du Liban vient nous rappeler que la France a eu elle aussi, il y a moins longtemps qu’on ne le croirait, ses petits vagabonds. La IIIè République a voulu penser l’enfant comme un sujet de droits et le futur citoyen d’un régime démocratique. L’école de la République a voulu éduquer les individus à leur propre dignité. Pourtant l’assistance aux enfants les plus démunis continuait à les confondre avec les délinquants.

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Enseigner l'égalité filles-garçons, quels enjeux?

Bien que le constat des inégalités femmes-hommes soit largement partagé dans la société française, l'enseignement de l'égalité filles-garçons à l'école ne va pas de soi. Il fait l'objet d'une contestation qui le ramène, plus largement, à la question du genre et du lien entre sexe, identité et préférence sexuelles. De ce point de vue, il s'inscrit dans un débat entre nature et culture, nature et construction sociale.

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Le fait colonial, entre mémoire et histoire

Le fait colonial reste aujourd'hui en France une question socialement vive. Comment l'enseigner à l'école, dans une société où des mémoires concurrentes s'affrontent autour d'un passé qui est désormais celui d'une société qui accueille une importante immigration issue de son ancien empire colonial? Comment traiter les problématiques en rapport avec les débats, voire les conflits publics liés aux questions identitaires et mémorielles et aux héritages socio-économiques de la colonisation? 

 

Cet article reprend la bibliographie d'un cours de licence 2 intitulé "Enseigner l'histoire et l'éducation civique à l'école: enjeux et perspectives" et consacré à la question de l'enseignement du fait colonial.

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Contribuer à l'égalité femmes-hommes en écrivant autrement, est-ce possible?

En septembre 2017, le choix d'un éditeur de publier un manuel scolaire rédigé en « écriture inclusive » a soulevé une polémique dont la plupart des médias nationaux ont porté l'écho. A l’heure où l’Islande légifère sur les inégalités salariales entre hommes et femmes, la force du bruit suscité par le choix d’un éditeur peut surprendre. Toujours est-il que la controverse est révélatrice de l’écheveau dans lequel semble empêtrée la question de l’égalité des sexes : autour de l’école, elle-même objet de tous les conflits de valeurs, la polémique donne à voir combien les aspirations à l’égalité rencontrent des résistances tout aussi vives, et combien ces aspirations demeurent l’objet d’attitudes institutionnelles indécises et contradictoires.

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Quelle histoire à l'école?

François Fillon a promis dimanche dans son discours à Sablé (Sarthe)  de «traquer toutes les démissions de la société française et d’abord celles de l’école», proposant notamment de revoir l’enseignement de l’Histoire pour privilégier le "récit national"". Ainsi commençait un article, paru dans le journal Libération le 28 août 2016. 

L’école occupe une place centrale dans les discours politiques, en particulier quand il s’agit de critiquer les évolutions sociales jugées négatives, qu’il s’agisse de l’augmentation des incivilités et des actes de petite délinquance ou du recul de la citoyenneté. Au mieux, on reproche à l’école de ne pas réussir à intégrer les individus dans la société, au pire, on lui reproche de ne plus savoir enseigner les vraies valeurs. L’enseignement de l’histoire figure en bonne place dans les procès contre l’école et les injonctions contradictoires qui l’accablent aujourd’hui, dans un contexte de pré-campagne pour les élections présidentielles. Comment expliquer un tel investissement par le politique de ce qui n’est après tout, pour beaucoup d’élèves, qu’une matière parmi d’autres? Lire la suite sur Nonfiction.fr.


Les femmes dans la société française

Les femmes obtiennent en 1944 le droit de vote. Mais l'obtention de droits politiques ne modifie pas leur condition sociale et juridique: elles restent, conformément au Code civil (rédigé en 1804, sous Napoléon Bonaparte), soumises à l'autorité de leur mari. Elles dépendent de lui économiquement (elles ne peuvent travailler et toucher de l'argent qu'avec son autorisation), socialement (elles portent son nom; elle ne peuvent voyager sans son autorisation) et juridiquement (elles n'ont pas d'autorité sur leurs enfants). C'est la Vè République qui voit les femmes s'émanciper de la tutelle des hommes, sous l'effet d'une double évolution: la libéralisation morale de la société (le fait que les actes des individus soient de moins en moins soumis au contrôle de le société) et le mouvement féministe. Malgré tout, l'émancipation des femmes en France reste aujourd'hui avant tout juridique (c'est-à-dire une question de droits et de libertés). Dans les faits, les femmes sont toujours victimes de multiples discriminations et inégalités sociales et économiques. Lire la suite.


L'évolution politique de la Vè République

La Vè République est née e 1958 de la crise algérienne et de l'instabilité ministérielle de la IVè République. Charles de Gaulle a joué un rôle capital dans sa mise en place. La constitution voulue par de Gaulle, pour éviter les fragilités du régime précédent, accorde une grande importance à l'exécutif (représenté par le Président et les ministres) au détriment du législatif (représenté par le Parlement: Assemblée nationale et Sénat).  Le scrutin uninominal à deux tours aux élections législatives et l'élection du Président de la République au suffrage universel direct ont contribué sous la Vè République à une bipolarisation (=la division en deux pôles opposés) de la vie politique: à droite, les gaullistes et leurs héritiers (RPR, UMP) affrontent la gauche socialiste et ses alliés de circonstance (parti communiste, parti écologiste des Verts). La vie politique est rythmée par l'alternance : droite et gauche se succèdent au pouvoir. Lire la suite.


La présence de la France dans le monde

La France, représentant moins d'1% de l'espace et de la population mondiale, est aujourd'hui la 6è puissance mondiale (après les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne et le Royaume-Uni). Après avoir été une des grandes puissances mondiales au XIXè s., avec notamment le second plus grand empire colonial, la France est aujourd'hui une puissance moyenne. C'est vrai depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec l'avènement des puissances américaine et soviétique pendant la guerre froide, suivi de l'instauration d'une super-puissance américaine mondiale aujourd'hui contrebalancée par l'émergence de nouvelles puissances comme la Chine. Lire la suite.  


Les Français dans le monde, de nouvelles mobilités

De plus en plus de Français font le choix de vivre à l'étranger. C'est le ministère des Affaires étrangères qui comptabilise les Français expatriés, c'est-à-dire installés de manière temporaire ou permanente hors des frontières nationales. En effet, ces derniers peuvent s'inscrire au registre des Français établis hors de France.

Mais attention, les Français établis hors de France représentent une population de plus en plus hétérogène. Beaucoup sont des Français partis travailler plus ou moins longtemps à l'étranger. D'autres, nés à l'étranger avec la nationalité française, vivent de façon permanente dans un autre pays que la France ou sont retournés y vivre après un séjour en France. C'est le cas des binationaux, qui possèdent à la fois a nationalité de leur pays d'origine et la nationalité française.  Lire la suite.


Mondialisation et firmes transnationales

La mondialisation, c'est une explosion généralisée des flux et des mobilités, qui aboutit à une mise en relation de l'ensemble des espaces de la planète.

Mais cette mise en relation est sélective (elle sélectionne les espaces): elle met en réseau les centres d'impulsion, qui commandent l'activité économique mondiale. Le reste des espaces du monde sont des périphéries plus ou moins bien intégrées à l'activité de ces réseaux. Les espaces les moins bien intégrés sont qualifiés de marges (ils sont marginalisés).

Les acteurs principaux de la mondialisation économique sont aujourd'hui les firmes transnationales (FTN) : c'est elles qui décident où elles installent leur unités de conception et de production. C'est elles aussi qui décident, si l'évolution de leur profit le nécessite, de délocaliser. Ce pouvoir de décision des FTN met les espaces en concurrence pour les attirer. Comment les FTN imposent-elles leur pouvoir économique au monde? Avec quels autres acteurs de la mondialisation doivent-elle compter? Lire la suite.


Transports et routes maritimes

La mondialisation, c'est la mise en liaison, matérielle et idéelle (c'est le contraire de matérielle)

de l'ensemble des espaces de la planète. L'explosion des flux commerciaux, principalement maritimes, est une des principales manifestations de la mondialisation. L'explosion du trafic conteneurisé est un élément central de l'explosion des flux commerciaux. Lire la suite.


Les Belles Heures du duc de Berry

Sous la direction d'Hélène Grollemund et Pascal Torres, Paris, Louvre Editions-Somogy Editions d'Arts, 2015. L'ouvrage, réalisé à l'occasion de l'exposition "Les Belles Heures du duc de Berry" au musée du Louvre (5 avril-25 juin 2012), reproduit intégralement les miniatures du manuscrit dans leur format original en les accompagnant d'extraits de texte traduits. Lire la suite.


Creed. La trace et l'héritage

Mais que vient faire, sur un site d'histoire et de géographie, un film de fiction et qui plus est de culture populaire, et parmi les pires, un film sur la boxe? C'est certainement la question que vous vous posez, parce que votre scolarité vous a fait intérioriser une hiérarchie des genres culturels qui place tout en bas le sport et en particulier les sports populaires, sports des pauvres, parmi lesquels la pétanque (mais oui, c'est un sport!), le foot ou l'hyper-violente boxe anglaise. Lire la suite.


La guerre d'Algérie

La guerre d'Algérie est un conflit colonial qui dure de 1954 à 1962. Avec la guerre d'Indochine, c'est le conflit le plus dur et le plus long de l'histoire de l'empire colonial français

Mais à la différence des autres colonies, l'Algérie, avec ses trois départements, est une partie du territoire français. C'est aussi une colonie de peuplement. Près d'un millions de colons européens (les pieds-noirs) y vivent depuis plusieurs générations, avec 9 millions d'Algériens musulmans qui n'ont pas les mêmes droits politiques. Lire la suite.


De la décolonisation à la mise en place de nouveaux États

La décolonisation du monde s'est opérée entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le milieu des années 1970.

Elle s'est déroulée de manière plus ou moins conflictuelle ou pacifique, plus ou moins rapide ou progressive, plus ou moins unilatérale (=décidée d'un seul côté) ou négociée. 

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Le Pont des espions, une négociation en plein cœur de la guerre froide

Inspiré de faits réels, le film raconte une négociation historique, menée pendant la guerre froide, par un avocat de Brooklyn, James Donovan.

Ce dernier, spécialiste des assurances, travaille pour un important cabinet d'avocats. Il est chargé, par l'ordre des avocats et par son propre patron, de la défense de l'espion russe Rudolf Abel, capturé par les services secrets américains en 1957. Au départ réticent, il finit par endosser la cause de son client, à qui il veut garantir un procès équitable et éviter une condamnation à mort. Arguant de la loyauté de l'espion envers son pays (l'URSS), il tente de convaincre les tribunaux que faire honneur à son dévouement permettrait aux Etats-Unis de se présenter devant le monde entier comme le pays de la liberté et des droits. Lire la suite. 


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