Où vivent les Français? La répartition de la population en France


La France métropolitaine (Hexagone et Corse) compte 63.1 millions d'habitants au recensement de 2011 (voir les chiffres-clés du recensement sur le site de l'Insee).

Un peu plus de 75% des français se concentrent sur environ 22% du territoire, correspondant à l'espace couvert par les agglomérations urbaines (appelées par l'Insee unités urbaines, voir Glossaire).  

Les zones les plus densément peuplées du territoire français sont:

-les centres des aires urbaines (voir Glossaire)

-la conurbation (voir Glossaire) frontalière du Nord (Lille-Roubaix-Tourcoing)

-les vallées des grands cours d'eau (Seine, Rhône, Garonne, Loire, Rhin) 

-les littoraux.

Les zones les moins densément peuplées correspondent à une diagonale dite "aride" allant des Ardennes (Nord-Est) aux Pyrénées (Sud-Ouest) en passant par le massif Central. S'ajoutent les autres massifs montagneux (Alpes, Jura, Vosges) et l'intérieur corse. 

Cette répartition s'explique par des facteurs physiques , mais surtout humains.

Si les montagnes constituent des milieux à forte contrainte physique et si certains sols sont peu propices à l'agriculture, aujourd'hui, nos moyens techniques nous permettent de dépasser ces contraintes (en amendant les sols, c'est-à-dire en les enrichissant grâce à des apports chimiques ou naturels, ou en adoptant des moyens de constructions adaptés). Il ne faut pas oublier que les montagnes françaises ont été densément peuplées jusqu'au XIXè s.: c'est l'industrialisation et la mécanisation agricole (les machines agricoles n'aiment pas les pentes) qui les ont vidées.

Les réseaux de transport (voir les articles sur les réseaux TGV français et européen),  en favorisant la connexion des espaces au monde environnant (nous vivons sur une planète mondialisée), favorisent aussi l'implantation d'activités créatrices de richesse (industrie, mais surtout activités tertaires). Ils jouent donc un rôle très important dans la dynamisation du peuplement. La faiblesse des réseaux de transport ou leur simple passage sans desserte marginalise les espaces par rapport au reste du territoire et contribue à les vider de leur population, qui n'y trouve plus d'emploi (voir l'article sur le réseau TGV et les distances-temps).


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