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Baroque (architecture)

La façade de l'Eglise du Gesù, construite à Rome entre 1568 et 1584 par la Compagnie de Jésus (dont on appelle les membres les Jésuites), est considérée comme un modèle de l'architecture baroque.


By Englis-speaking Wikipedia Chirho/Wikimedia [CC BY-SA 3.0]
By Englis-speaking Wikipedia Chirho/Wikimedia [CC BY-SA 3.0]

La façade du Gésù s'organise sur deux niveaux surmontés d'un fronton triangulaire.

Elle combine à la fois les éléments d'une symétrie rigoureuse et le mélange des lignes droites et des lignes courbes, qui, par son audace, la distingue de la sobriété de l'architecture classique. La symétrie s'illustre dans la présence d'ouvertures centrales encadrées par des niches elles-mêmes prises entre des pilastres (colonnes carrées encastrées). Au second niveau, la largeur du bâtiment se réduit, les ailerons en volutes prenant la place des murs de l'étage inférieur. Les arcs de cercle alternent avec les formes triangulaires pour coiffer les portails, niches et fenêtres. L'influence de l'architecture antique se retrouve à la fois dans la référence aux frontons des temples, dans le médaillon qui surmonte le portail central et dans l'emploi des lettres capitales dans l'inscription qui traverse la façade sur toute sa largeur. 

La façade principale de la cathédrale métropolitaine de Mexico, construite au XVIIè s. et caractéristique du baroque espagnol, offre une ornementation à la fois plus foisonnante et plus complexe tout en s'organisant sur trois niveaux au lieu de deux (voir l'article sur Tenochtitlan-Mexico). 


Façade du Sagrario adjacent à la cathédrale métropolitaine de Mexico. By Thelmadatter [Public Domain]
Façade du Sagrario adjacent à la cathédrale métropolitaine de Mexico. By Thelmadatter [Public Domain]


Le Sagrario (bâtiment destiné à la conservation de la sainte Hostie) adjacent à la cathédrale, dont la façade relève du baroque churrigueresque (XVIIIè s.) est un exemple de l'hyper-abondance ornementale qui caractérise cette école architecturale.


Bilan hydrique

Le bilan hydrique est la différence, pour une région donnée et sur une période donnée, entre les apports et les pertes en eau. Les apports correspondent aux précipitations (P) et les pertes à l'évapotranspiration potentielle (ETP). ETP, c'est ce qui est évaporé (transformé en gaz) de l'eau disponible, c'est-à-dire présente au sol: évaporation de l'eau, transpiration des plantes.

 

Si ETP est supérieure à P, la période est dite déficitaire et les réserves sont sollicitées.

Si ETP est inférieure à P, la période est dite excédentaire et les réserves sont augmentées.

 

Le calcul est relativement compliqué et ne se présente pas comme une méthode universellement valable, mais les principaux éléments en sont les précipitations et les températures.

 

Si vous n'avez pas compris, retenez seulement que s'il y a plus de pluie que d'évapotranspiration, il y a de l'eau en trop. S'il pleut moins, les réserves existantes (eau présente au sol) se trouvent diminuées.

 

Si vous voulez aller plus loin:

-Article "Bilan hydrique" de François Durand-Dastes sur Hypergeo.eu. 


Biome (ou formation végétale)

C'est l'association sur une certaine surface de différentes espèces. Un biome se caractérise de la manière suivante:

-nature de la végétation: forêt, formations arbustives (arbustes), formation herbacées, formations marines (espèces immergées), formations littorales (espèces poussant dans des espaces caractérisés par le contact avec l'eau salée). 

-degré de couverture du sol : formations fermées ou ouvertes (on dit aussi discontinues)

-luxuriance (nombre d'espèces végétales différentes présentes dans le biome)

-stratification (présence de différents étages de végétation dans le biome). 


Voir aussi Végétation et Zones bioclimatiques.


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